Google Scholar est un moteur de recherches, ce n’est pas un réservoir de documents. Une requête dans Google Scholar retourne des résultats dont le texte intégral n’est pas forcément accessible.

Afin de vérifier si le texte intégral est accessible via les abonnements souscrits par l’Ecole des Ponts, il faut simplement paramétrer l’outil en lui indiquant le chemin pour procéder à cette vérification (à noter que ce lien s’affiche tout seul depuis le réseau de l'École). L’ajout se fait simplement dans le menu Paramètres, puis en cherchant l'Ecole des Ponts :

Dès lors, un lien Bib Ecole des Ponts s'affichera dans la liste des résultats, à droite de la référence ; en cliquant dessus, vous êtes conduit au document grâce aux ressources souscrites par l'École des Ponts. La mention [PDF] ou [HTML] indique que le document existe gratuitement pour tous les usagers. Enfin, s’il n’existe aucune mention, c’est que la ressource n’est malheureusement pas accessible.

 

La même opération peut être réalisée afin d'ajouter un lien vers ISTEX (plate-forme nationale d'archives scientifiques contenant environ 2 millions de documents).

Attention : la liste des sources indexées par Google Scholar n’est pas connue. On sait par expérience qu’on y trouve des sites de grands éditeurs ou encore des archives ouvertes mais on sait aussi que Google indexe des sources dites “académiques”. Cela peut correspondre à des blogs de recherche ou des sites de laboratoires. Google Scholar peut être un bon moyen de repérer de la littérature grise par exemple. Ce nombre très important de sources indexées impacte naturellement sur le nombre de citations repérées pour chaque document.

 Voir cette page pour quelques détails.

 

Avantage de notre outil de recherche multibase

En utilisant le moteur de recherche en haut de cet Espace chercheurs (accessible aussi depuis search.enpc.fr), l’usager ne fait porter sa requête que sur des sources sélectionnées par nos soins, ce qui restreint le contexte et limite ainsi le bruit (résultats parasites).

De plus, la requête effectuée peut être plus précise en la faisant porter sur certains champs du moteur de recherche avancée. C’est moins précis dans Google Scholar.

Par ailleurs, lorsqu’on est en mode “exploratoire”, c’est-à-dire qu’on ne sait pas exactement ce que l’on cherche mais qu’on explore la littérature scientique d’un domaine, l’outil search.enpc.fr permet d’affiner a posteriori (une fois que les résultats de la requête sont affichés) de manière bien plus fine que Google Scholar. Les facettes (menus de gauche) proposées permettent de combiner des critères et de cerner mieux un sujet. La facette de mots-clés est en effet nourrie de descripteurs détectés parmi les résultats de la requête qui vient d’être effectuée et est donc générée dynamiquement.

 

Se créer son profil dans Google Scholar

Il peut être intéressant de se créer un profil dans Google Scholar pour suivre les indicateurs bibliométriques de ses propres travaux et être alerté à chaque nouvelle citation de l’un d’entre eux. Il est possible de garder ce profil privé ou de l’afficher publiquement, notamment pour qu’il apparaisse dans la liste des résultats en cas de requête sur votre nom.

Pour créer son profil, il suffit de suivre les instructions sur cette page.

Note : Microsoft Academic a fait peau neuve en 2016 mais ne constitue pas encore une alternative à Google Scholar. Par ailleurs, Dimensions, offrant davantage de facettes que Google Scholar, peut être considéré comme une meilleure alternative mais il manque malgré tout la possibilité de faire un export de références.